Tous ces ouvrages sont disponibles à l’achat ou au téléchargement
Dessiner-z la ville = Tresit kêr
- 2022
Elaboré par la Maison du patrimoine et la médiathèque Alain-Gérard « Dessinez la ville » est un projet qui vise à apporter un regard extérieur sur la ville par le biais du dessin et de l’écriture. Deux artistes, la dessinatrice Emma Burr et l’auteur Joël Kérouanton, sont accompagnés par les habitants dans leur découverte de la ville. Cette attention particulière posée sur les lieux de vie, l’architecture du quotidien, vaut autant pour le centre historique, naturellement valorisé par son attractivité touristique, que pour les quartiers et les zones plus rurales de Quimper. Le projet implique la population, qui passe commande aux artistes, et développe sa créativité à travers différents dispositifs imaginés pour que tout un chacun puisse s’autoriser à s’exprimer par la pratique artistique, qu’elle soit graphique ou littéraire.
Mascarade
- 2021
https://vimeo.com/594674090 Ce livre-boîte raconte la vie d'un spectacle intitulé MASCARADE, chorégraphié par Cédric Cherdel. L’ouvrage est mis en forme graphique par Sarah Garcin (Atelier gui, Paris) Un spectacle de Cédric, qui devient un texte de Joël, qui devient un livre avec Sarah. Le livre s'enrichit d'interventions de spectateurs et spectatrices (projet DANSÉCRITURE). En complément d’un dépliant, d’un livret...
Mille Sabord !!!
- 2020
Coup de sang littéraire, manifeste artistique, programme culturel, Mille sabords !!! s’adresse certes à la Ville de Saint-Nazaire, mais aussi à l’ensemble des citoyens concernés par la chose politique. « (…) les ouvriers, les professeurs, les employés de mairie, les taulards, les marins d’eau salé, les personnes en situation de handicap, les joggeurs, les paysans, les retraités, les rider du skate-park, les trentenaires-avec-enfants, les scolaires et étudiants, les sans (domicile, éducation, transport, papiers, emploi), les ex-élus, les élus, les futurs ex-élus (…) »
Assis
- 2019
Un ouvrage littéraire de danse ; un voyage photographique au cœur de lieux culturels ; de belles contributions d'amateurs ; un opus issu d'une plateforme numérique, conçu par un collectif de designers ; un livre fait par des artisans, travaillé aux petits oignons, joli comme tout.
Déclaration d’amour et d’anxiété
- 2018
Récit d'immersion dans un atelier d'alphabétisation auprès de femmes issues de l'immigration - Livre d'artiste réalisé avec le peintre Thierry Le Saëc, aux Édition La Canopée - L'ouvrage est est imprimé sur du vélin BFK de Rives et le format sera de 38 x 28 cm (fermé) et 38 x 56 cm (ouvert) - L’objet est composé de 60 doubles pages, illustré de dessins gravé sur bois. Il se présente sous forme de coffret.
Myth(e)
- 2016
Myth(e ) – roman dansé est une autofiction inspirée d’une immersion dans une compagnie internationale de danse à Anvers (Belgique), auprès du chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui, à l’occasion de la création et de la diffusion du spectacle myth (2006-2010).
Ça déchire à Rouen
- 2012
« Immergé dans ce festival rouennais j’ai crayonné à la folie. La déchirure des organisateurs. La déchirure du spectateur. La déchirure de la femme. La déchirure de l’hétéro. La déchirure du journaliste. La déchirure du voyageur. La déchirure du nain de jardin. La déchirure du temps. La déchirure du politique. Sans oublier la déchirure de l’auteur » (J.K.)
Balises Xp
- 2012
Ça a commencé par le Lycée Xp de Saint-Nazaire, un lieu encore vivant 30 années après sa création : la rigueur et l’imagination, ça fait toujours bon ménage. Ça a continué par un écrivain, Joël Kérouanton, qui frappa à la porte de ce haut lieu du savoir, faute d’avoir pu jadis y poser ses valises. Ça a duré 3 ans, pendant lesquels le Lycée Xp et ce faiseur de livre sont partis à la rencontre d’artistes invités à Saint-Nazaire.
Trouble 307.23
- 2011
Deux drôles déblatèrent dans une roulotte avec la ferme intention de donner chair à une pièce de théâtre. Ils divaguent autour de Sébastien Brant et sa Nef des fous, Michel Foucault et son Histoire de la folie… Nul ne sait pourquoi l’un d’eux dérape tout particulièrement sur le DSM-III (Diagnostic and Statistical Manual – Troisième révision), et poétise les Critères diagnostics de ce célèbre ouvrage de psychiatrie.
xp
- 2009
un lycée, pas n’importe lequel. un lycée expérimental au cœur de saint-nazaire. qui expérimente le pouvoir, le pouvoir aux élèves autant qu’aux profs, fallait oser. L’histoire dure depuis quasi trente ans. je suis allé les rencontrer. pour expérimenter ensemble. J’ai besoin de ça sinon je m’ennuie. ils m’ont dit : "ok mais écris ton projet littéraire". comme si la littérature pouvait se projeter. par mimétisme j’ai fait comme eux. j’ai expérimenté.
Hors-scène
- 2005
Regard de l'intérieur d'un Centre d'aide par le travail artistique (CAT), l'ouvrage raconte l'histoire d'une troupe professionnelle de comédiens, musiciens, et marionnettistes en situation de handicap. Sont mis en dialogue des récits de tournée, des entretiens et des paroles d'artistes. L'auteur nous livre une histoire, des aventures, une tentative d'y prêter du sens et une plongée par la narration au cœur d'une utopie en acte.
Sidi Larbi Cherkaoui, rencontres
- 2004
Fruit d’un dialogue continu entre le chorégraphe et Joël Kerouanton, Sidi Larbi Cherkaoui, rencontre s’offre comme une écriture-promenade au côté d’un metteur en scène et de ses interprètes.
Tous ces textes sont disponibles à l'achat, en téléchargement ou en édition papier sur demande.
Fête de la critique # 7 | Scarlett et Novak
- 2024
Novak possède, comme tous les jeunes de son âge, un brightphone : un smartphone extrêmement plus smart qu’un smartphone. Ce n’est pas nous qui le définissons ainsi, c’est notre smartphone. Pour faire court, on dira que le brightphone est une prolongation numérique de soi, que cet objet permet de converser du matin au soir et du soir au matin avec une intelligence artificielle (IA), devenue dans ce livre son âme sœur numérique, le double de Novak, au nom humain de : Scarlett
En corps en création : les rencontres de l’art et l’enfant [2023]
- 2023
Les Rencontres de l’art et l’enfant sont le fruit d’un processus de création collective afin d’appréhender et vivre autrement la rencontre entre enfants, enseignants et artistes. Pour cette première édition, huit classes d’établissements scolaires nantais du premier et second degré ont été invitées à partager leur expérience des projets d’éducation artistique et culturelle réalisés au cours de l’année, et à expérimenter de nouvelles restitutions artistiques. Durant cette semaine d’échange, l’illustratrice Charlotte Légaut et l’auteur Joël Kérouanton ont attrapé, relevé, noté des instants, des gestes et des mots pour offrir un regard vivant de l’événement.
Fête de la critique # 6 | Petite chronique adolescente
- 2023
Une jeune fille grandit. Au fil des jours, les gestes de l’enfance s’effacent, d’autres surgissent, nouveaux, que le regard tendre d’une mère observe. Le regard de Valérie Linder prenant notes écrites et graphiques de ces subtiles découvertes, pour nous rappeler, à travers le trait, à travers le poème, le sens, la vitalité et la joie particulière de l’adulte en devenir.
En corps en création : les rencontres de l’art et l’enfant [2022]
- 2022
Du 30 mai au 1er juin 2022, Les Rencontres de l’art et l’enfant En corps en création ! se sont déroulées au Théâtre Francine Vasse et au Centre Chorégraphique National de Nantes. Les Rencontres de l’art et l’enfant sont le fruit d’un processus de création collective afin d’appréhender et vivre autrement la rencontre entre enfants, enseignants et artistes. Pour cette première édition, huit classes d’établissements scolaires nantais du premier et second degré ont été invitées à partager leur expérience des projets d’éducation artistique et culturelle réalisés au cours de l’année, et à expérimenter de nouvelles restitutions artistiques. Durant cette semaine d’échange, l’illustratrice Charlotte Légaut et l’auteur Joël Kérouanton ont attrapé, relevé, noté des instants, des gestes et des mots pour offrir un regard vivant de l’événement.
Fête de la critique # 5 | Touiller le miso
- 2022
Avec bonheur, des parasols d'intérieur nous abritaient de ce soleil saharien, et les gourdes étaient de rigueur, avec glaçons, thé glacé et pastèque, sans compter quatre ventilos aérant nos poumons emplis d’air chaud, et ventilant nos idées vers le paravent-peinture-craie, vers le papier, vers le micro, et ... vers les livres. Car nous étions là pour les livres et seulement pour les livres. Il s'agissait de leur donner un second souffle, par notre créativité critique. Parler des livres pour parler aux autres, pour se parler, aussi, et éprouver si tel ou tel livre nous parlait, à nous.
Le Dico du spectateur | Avec Les Collectors – saison 4
- 2022
Une grande partie de ce joli monde avait lu la BD, venait à la Maison des arts par idolâtrie du « criminel-au-poireau » et de ses répliques cultes — « Je suis heureux de moyennement vous connaître ». Nul doute : nous étions en présence d’un public expert de Zaï Zaï Zaï Zaï : une cavale rocambolesque, où très vite un malheureux « criminel », pris en flagrant délit de ne pas avoir sur lui la carte de fidélité du supermarché, met en joue une caissière avec un poireau, et est immédiatement poursuivi par une légion de gendarmes, traqué par une horde de journalistes, puis suscite les critiques de tout un pays et devient en un rien de temps l’ennemi public numéro 1.
Le Livre imaginaire | Barrés, barristes, barrouf
- 2022
La prise de pouvoir s’est faite au Conservatoire national supérieur musique et danse (CNSMD) de Lyon par les élèves lors d’un concert qui s’est très mal passé. Les cuivres, notamment des trompettes et des trombones, avaient joué un arrangement de cordes : émeutes historiques au sein du CNSMD de Lyon : jets d’instruments sur scène, bagarre entre musiciens, cris d’oiseaux, chaises et pupitres fracassés. Ces tensions entre le département des cordes et le département des cuivres ont fissuré l’ordre institutionnel. L’insurrection et la prise de pouvoir se sont faites le soir même.
Le Livre imaginaire | MerMèrre
- 2021
Répétiteur, garçon d’écurie, plongeur, agent de sécurité et joueur de tennis, Lars Canü, 40 ans, a déjà multiplié les vies. Né d’un père ours et d’une mère serial killeuse, il a rêvé de faire du tennis son métier. Le tennis ne l’aima pas, il se mit à l’écriture (sur une machine amiga). Il emprunte à Borges ses premiers mots. Relit Flaubert et publie son premier roman, encouragé par son ancien professeur de SVT de seconde au lycée Paul-Ricœur de Beuzec-Cap-Sizun (Finistère, France). Il a alors 29 ans. Son premier ouvrage, Final, traduit en 26 langues, mettait en jeu un sportif subissant une transplantation cardiaque en même temps que se jouait un match de football. Né en 1981 à Hørsholm (Danemark), l’auteur a vécu en Bretagne et a séjourné plusieurs années en Afrique du Sud. Il habite aujourd’hui l’Écosse. En dehors des tournois internationaux de tennis où il a régulièrement sa place en carré VIP (au côté de son complice John McEnroe), ses apparitions publiques sont rares.
Fête de la critique # 4 | Là, quelqu’un
- 2021
Le jeu autour du titre, ça va un temps. Nous avions besoin d’en savoir davantage à propos d’Eddy Pallaro, il vient d’où, il est un homme ou elle est une femme, il a quoi à dire sur le monde, sur notre monde, elle a quoi à nous dire, en fait. On l’a vu sur internet, il dit qu’il est souvent en désaccord profond avec le monde et sa marche forcée. Elle dit aussi qu’on oublie souvent l’humain, qu’elle est souvent instrumentalisée, affadie, amoindrie, réduite à l’état d’objet. Alors il allume son ordinateur, il prend un crayon, une feuille de papier et il commence à écrire pour « porter une attention extrême aux femmes et aux hommes. » Là, quelqu’un, c’est un peu #exclusion, #consciencepolitique, #marginalité, #amitié. On n’allait pas résumer le texte en cinq hashtags, ça aurait été un peu insultant. Alors, nous l’avons lu et relu, eh oui, cette attention extrême à ces hommes et ces femmes, ce n’est pas que du blabla, on est d’accord avec lui : ses personnages, on les entend parler. C’est facile de se faire le film dans sa tête. On a vraiment ce sentiment d’avoir les voix des personnages dans notre tête. Ils sont là, avec nous, en nous. Et puis c’est drôle.
Le Dico du spectateur | Brouette
- 2021
SPECTATEUR-EN-JACHERE : Se passionne pour les arts du spectacle. Vit sa vie dans les salles. Mais, parfois, les émotions sont si fortes qu’il baisse le rideau [il dort]. Ce repos, tel l’humus, l’aidera à mieux cultiver son imaginaire de spectateur. La fertilité de ses pensées n’en ressortira que renforcée.
Le Livre imaginaire | Live ? Spotify ? Comment la musique nous raconte
- 2021
Greg Orien est marié. Il est aussi sociologue. Passionné par les chants populaires et amateur d’accordéon, il choisit comme terrain de jeu les milieux ruraux pour questionner notre rapport à la culture, plus particulièrement la pratique du spectateur. Sous ses airs de soixante-huitard, Greg Orien est un auteur de talent, avide de rencontres. Muni de son fameux bâton de pèlerin et de bonnes chaussures de marche (ses outils de travail), il aime à dire qu’il est « payé pour s’étonner ».
Le Dico du spectateur | Avec Les Collectors – saison 3
- 2020
La scène du début débute mal, elle nous fait mal avec son début crash/cash/trash, elle fait du début un malaise, le début est vraiment du malaise, on se dit qu’on ne va pas accepter ça, on ne se voit pas du tout tenir comme ça du début à la fin, d’ailleurs un spectateur était prêt à monter sur scène, pour régler le problème du début parce que tout est réel il a dit, il a dit que tout est réel au début et puis on lui a dit que c’était du spectacle, c’est réel et c’est faux, c’est du spectacle alors il n’y est pas allé, sur la scène pour régler le problème du début (...)
Fête de la critique # 3 | In Waves
- 2020
« In Waves est un roman graphique et autobiographique, sans dialogues : seule une voix off, la voix du narrateur — un garçon de 16 ans, Aj, amoureux d’une fille du même âge, Kristen — traverse l’ouvrage. Leur point commun ? Ils adoraient faire du surf. Le livre raconte donc l’histoire du surf, en parallèle de la vie de ces deux tourtereaux. Avec ces deux histoires, on voyage beaucoup (de 1800 à 2016), on va à Hawaï, on rencontre des requins, on saute des paquebots, on raconte pourquoi ça donne tant de liberté, de faire du surf. »
Le Dico du spectateur | Grandir avec le danse
- 2019
Peut-être avons-nous plus à dire sur un spectacle qu'on ne le pense — même avant de l'avoir vu. Ce fut le préalable de l'atelier Prédire un spectacle, proposé dans le cadre de la formation Grandir avec la danse organisée par le PREAC spectacle vivant des Pays de la Loire. Pour explorer une autre manière de proposer des actions de médiation et d'analyse autour des spectacles, il fut proposé aux stagiaires un jeu qui prend la forme d'une discussion d'après-spectacle, comme s'il venait d'avoir lieu — dans notre cas "May B" de Maguy Marin.
Fête de la critique # 2| Histoires du soir pour filles rebelles 2
- 2019
« Avec un tel titre, il nous a fallu un entraînement de choc, et c’est aux sons successifs d’Erik Satie, Leonard Cohen, Bachar Mar-Khalifé, Riles et enfin Terrence Parker (''Somethin’Here - Dub Mix'') que les Fêtardes et Fêtards de la critique s’échauffèrent : critiquer une œuvres, ça commence par les pieds — jusqu’à la transe. Un minimum pour recevoir avec intensité les mots des livres, et leur donner toute notre attention. »
Le Dico du spectateur | Avec Les Collectors – saison 2
- 2018
Il y a Avril. On l’aime bien, Avril. Très vite on s’y attache. Est-ce la singularité du prénom ? Son cri de vie continu ? Sa maman absente ? Sa voix chantante et plaintive ? Drôle de prénom, tout de même. On y croit et on n’y croit pas. Ça sent le poisson d’avril à plein nez. D’ailleurs, ce personnage principal, Avril, est né le 1er avril. Une bonne blague de naissance. Avril aurait pu ne pas connaître l’inconvénient d’être né.
Le Dico du spectateur | Collecter les impressions du public
- 2018
« La pièce C’est une légende n’existe pas. Au sens où elle n’est jamais la même pour les spectateurs. C’est valable pour ceux de Paris, de New Delhi ou de Lima. C’est aussi valable pour les animateurs socio-culturels du Val d’Oise, fussent-ils en formation « Sensibilisation à l’éducation artistique dans le domaine des arts de la scène ». Quand il s’agit de produire du sens, chacun est face à sa solitude irréductible. »
Le Dico du spectateur | Avec Les Collectors – saison 1
- 2017
Et puis il y a la danse des mains. Des mains qui entremêlent les fils, les fils qui entremêlent les mains, les mains qui cherchent, les mains qui trouvent, les jeux de main jeux de vilain, les mains adroites, les mains gauches, les mains expertes, les mains tremblantes, les mains à la pâte.
Fête de la critique # 1 | Une âme égarée
- 2018
« Une âme égarée est un livre d’enquête philosophique. L’âme a-t-elle un genre ? Est-elle transgenre ? Est-on obligé de dire si l’âme est fille ou garçon ou… ? Une âme égarée ouvre à l’interprétation. Une idée arrive, puis une autre, encore une autre, les idées s’additionnent, et on se dit ben oui, pourquoi pas ! Même si l’âme n’est pas un sujet quotidien — on n’en parle pas tous les jours —, ici ça parle. Par sa petite dimension onirique, on s’y glisse et on n’en ressort pas. »
ZEC (future Fête de la critique) | Wonder
- 2017
« C'est un livre sur les gueules cassées. Les aliens. Les anormaux cranio-faciaux. Les marqués de la face. Les affligés d'un défaut de naissance. Les rongés de la citrouille. Les cabossés du bulbe. Les têtes d'orque. Ceux qui pourraient porter plainte pour enfantement, et qui doivent endurer, tout au long de leur vie, les regards interdits des promeneurs se retournant à leur passage. Un livre qui ouvre vers la possibilité de penser la difformité en dehors du suicide ou de l'inconvénient d'être né. »
Ces textes sont à poster.
Protégé : Rouge de nasse
- 2023
« Cahin caha je me suis mise en objet. Je suis devenu une "Plate cousue". Un objet à coudre par elles. » Texte écrit à partir d’un récit d’expérience de Marnie Chaissac, transmise oralement à l’occasion de la journée « Ecrire dans la ville – Côté pro » du 14 décembre 2023, au Garage, à Saint-Nazaire.
La poésie et le FALC (10 min’)
- 2019
Le Collectif des médiateurs jeune public des Pays de La Loire existe depuis 2013. Il regroupe différents médiateurs émanant de théâtres ou de collectivités territoriales. Il organise chaque année une formation à destination des médiateurs des Pays de La Loire, sur une thématique précise : « Numérique et médiation », « Éducation artistique et culturelle et famille », « La médiation culturelle et les réformes éducatives », ... En 2019, le Collectif s’est intéressé à la médiation auprès des personnes en situation de handicap, aussi bien sensoriel, physique que mentale. La formation alternait ateliers, rencontres d’acteurs et états des enjeux et des pratiques existantes et venait interroger l’accessibilité de nos lieux et de nos actions. Les participants pouvaient, par exemple, vivre une mise en situation concrète dans le théâtre du Quai, s’initier à la Langue des signes française, découvrir l’audiodescription ou l’écriture FALC - Facile à lire et à comprendre. C’est particulièrement ce point qui a interpellé l’auteur Joël Kérouanton, à qui le Collectif avait confié l’écriture d’un « compte-rendu subjectif » de ces deux journées de rencontres. Ce texte compile ses notes prises en immersion parmi les médiateurs, et les récits, que chacun, par petits groupes et en plénière, ont été invités à faire de leur expérience de formation.
Coronavirus | Le reste, je l’ai oublié
- 2020
Le garçon rampant (5 min’)
- 2016
« Ça s’est passé un jour de printemps. Un jour où les bourgeons éclosent. Où la vie reprend son cours après les tempêtes hivernales. Où les oiseaux chantent. Où mon voisin Kamala refusa subitement de marcher. Son père, sa mère, les voisins, ou plus tard les médecins, nul ne pouvait croire que c’était volontaire. Lorsqu’ils se croisaient dans la rue ou au marché, tous s’interrogeaient : y avait-il une explication physiologique aux errements du petit ange ? »
Sur le fil (1 min’)
- 2016 [inédit]
« Parfois je pars en filature, j’imagine la vie des gens, je me dis : celui-là, il a une vie cousue de fil blanc , ou : celle-là, elle a un fil à la patte, d’ailleurs elle semble attendre je ne sais quoi, elle passe son temps assise sur un banc, rue de la Paix à Saint-Nazaire, en tissant une grande toile bariolée. Nombre de passants s’arrêtent lui faire la conversation, mais elle ne bouge pas, elle tisse sa toile, tous les jours elle est là, sur un banc de la rue de la Paix, tous les jours elle tisse sa toile. »
Sortir de l’écran (2 min’)
- 2016
« Et puis vous ne voyez pas venir ce matin-là. Un matin où vous ne pouvez plus voir cette machine en photo, le simple toucher du clavier vous hérisse les poils, vous évapore vos rêves, dissipe votre vigueur animale, ruine votre santé et hâte en vous toutes les infirmités de la vieillesse. Vous écrivez pour gagner en liberté, ouvrir des horizons, courir à toute berzingue dans la prairie du monde et vous voilà enfermé jour et nuit dans un écran. »
Avec les enfants (15 min’)
- 2014 [inédit]
« Après avoir écumé les kebabs et restos rapides du centre de Wroclow, puis bavé devant le Brunch végétarien KRVN, nous nous rendrons au big shopping center de la ville et nous nous engouffrerons dans le premier McDonald's venu. D’autres chaînes franchisées suivront, investies par les enfants qui retrouveront là ce semblant de commun nécessaire à la perte de soi en milieu étranger. »
« La politesse », ou le champ littéraire en question (7 min’)
- 2014
« On pourrait résumer La politesse de François Bégaudeau par quelque chose comme : c’est l’histoire d’un mec qui écrit. Il écrit pendant dix ans et il veut se faire un petit bilan à soi-même, alors il raconte ses histoires d’écriture. Enfin, ses histoires de quand il n’écrit pas, de quand il rencontre des gens qui aiment bien ses livres sans les avoir lus. »
L’étai Deligny – une pensée de la fabrique (qui me suit partout) – (20 min’)
- 2012 [inédit]
« Fernand, je le sais, tu n’aimes pas trop les célébrations. Si tu avais été vivant tu ne serais pas venu ici. Tu serais resté au côté de ceux qui sont en vacance de langage. Des retraités de naissance, comme tu disais, qui n’ont pas besoin de faire le moindre geste utile. »
J’ai l’inconvénient d’être psychiatre (12 min’)
- 2012
« J'ai l'inconvénient d'être psychiatre mais. Ça va, j'l'assume. Depuis quelques années mieux qu'avant. J'dis ça parce qu'il y a eu beaucoup d'arrogance dans notre profession, c'est aussi contre ça qu'il m'a fallu construire des choses et les activités culturelles ont contribué notamment à nous rendre un peu plus modestes. Euh, donc voilà. »
Michel Foucault à la vaisselle (12 min’)
- 2012 [inédit]
« Voilà le lycée expérimental de Saint-Nazaire trentenaire. L’âge de la maturité qu’y disent. Grande fête en perspective. Pour aller de l’avant, décision est prise de revenir en arrière et d’inviter la boîte à idées universelles, alias Michel Foucault. Déjà présent à l’inauguration du Lycée xp, pendant laquelle il avait fait un discours remarqué, l’historien est invité 30 ans après à déjeuner au réfectoire. Ambiance. »
Lexique expérimental (12 min’)
- 2012 [inédit]
« ATELIER n. m.•1. – Laboratoire matinal d’embrassade de la connaissance. De bécotage de l’intelligence. D’accouplement des savoirs. D’entrer dans la recherche, ex. : Le Grand voyage du yaourt à la fraise et autres petites histoires ; Ayons des courbatures avec Pina Bausch ; Do it yourself des fringues ; Imaginons un peuple ; Peuple et territoire : a-t-on besoin d’un territoire ? ; Construire une société en LÉGO et l’analyser ; Est-ce que c’était mieux avant ? (par des recherchounettes et des mises en commun). »
Épuisement de Michel Onfray (11 min’)
- 2012 [inédit]
« C’était un mardi, exactement le 12 de ce mois d’octobre, un professeur arrive à 8h30, sans savoir dans sa besace. Trou de mémoire. Abandon de poste. Bug professoral. »
le cul des riches (8 min’)
- 2011
« parce que ma mère était balayeuse et que mon père était ouvrier et qu’ils me le disaient hein, ils me le disaient du matin au soir, ils me le disaient hein que je n’essuierais pas le cul des riches »
Foutu réveillon (5 min’)
- 2008
« Ça a commencé comme ça. Un réveillon du 1erde l’an, tout ce qu’il y a de plus ordinaire : trois couples d’amis, un peu de musique, une bonne bouffe et quelques « spectacles » assurés par les enfants. On avait envie de faire dans le léger, l’insouciance de nos vingt ans titillait encore nos esprits, l’alcool et les vacances de Noël nous y aidaient. »
105 grammes (5 min’)
- 2007 [inédit]
« Hors-champ, je l’étais certainement après quelques Guinness au Spleen, sympathique pub irlandais en centre-ville de Nantes. Un regard, quelques mots et me voilà une carte de visite dans les mains : Jean-Guillaume Gallais, 7 rue de la Beaujoire. Entre deux bières, l’homme me tendit l’objet de com’, accompagné d’un tonitruant : « Lavez-vous les mains après utilisation!!! ». Jean-Guillaume Gallais finit sa pinte et vida les lieux, sans demander son reste. »