En écrivant simultanément, je m’impliquais peut-être davantage dans la pièce qu’en me contentant d’observer. Pour trouver les mots tandis que la danse se déroulait, je prolongeais la scène sur le clavier, je tirais le fil de la pelote. Ainsi, la réalité de la répétition se transforme en fiction de l’écriture. À chaque esquisse de mouvement, une petite voix me souffle une multitude de récits, au point qu’en fin de journée les histoires de myth se racontent toutes seules.
Myth(e)