Joël Kérouanton
  • Écrivain
  • Atelier Écrire dans la ville

Mon corps n’est pas une caméra. Il était debout, vibrant, frémissant d’émotions, c’était lui et lui seul qui recevait ce que le corps du danseur exprimait, c’était donc aussi par mon corps que l’histoire de myth allait être narrée. À supposer que la mécanique du spectacle vivant puisse se transcrire. Je pouvais toujours tenter de traduire mes pensées, mais la chorégraphie ? Du mouvement à la mise en mots, il
y aurait fatalement trahison, déperdition.

Myth(e)