Ça a été un peu ça, le festival ART ET DÉCHIRURE. Nous nous étions dit, les malades, dans leur vie, ils sont tellement accablés, ils ont la tête si basse, qu’un festival soutiendrait leur travail artistique. Relever la tête. Un peu. S’assurer que les voix amorties, exclues ou bâillonnées, turbulentes ou détimbrées pouvaient se faire entendre. Passer, ne serait-ce qu’un instant, des tragédies personnelles à ce geste artistique qui transforme celui qui le crée, mais aussi celui qui le regarde.
Ça déchire à Rouen