Quant à moi je m’employais à écrire. C’était ma façon de rester en contact avec les danseurs. Je pouvais passer des heures à admirer leur plastique, surtout celle des danseuses, en dépit d’une homosensualité latente. La plastique c’est une chose mais, faute de danse, je n’aurais pas la part de récit que j’étais venu chercher. C’était ce qui m’importait : j’espérais, peut-être naïvement, que le langage de la danse vienne nourrir un vocabulaire dont je me sentais parfois manquer, et renouveler ainsi mon lexique au contact de cette nouvelle danse flamande.
Myth(e)